L’Augmentation mammaire est une intervention de chirurgie esthétique dans le but d’augmenter le volume des seins en grâce aux implants mammaires.

Le résultat obtenu est naturel

L’intervention : Elle dure en moyenne 1 heure 30 minutes.

Anesthésie : Dans la plupart des cas, l’anesthésie générale est pratiquée. Sur certains cas particuliers une anesthésie locale est aussi envisageable.

Hospitalisation : Elle dure en moyenne 1 jour. Une chirurgie en ambulatoire est possible, lorsque l’opération a lieu le matin.

Convalescence : pour les implants rétro-glandulaires compter 4 jours en moyenne, et pour les implants rétro-musculaires 7 jours.

Coût : 3500 à 4500 euros pour les implants en silicone. Le prix dépend de la taille des implants les particularités anatomiques de la patiente et donc des difficultés prévisibles de l’intervention.

Il comprend les frais d’anesthésie, les honoraires du chirurgien, les frais d’hospitalisation et le suivi du patient après l’intervention.

Sécu : Pas de prise en charge sécurité sociale, sauf dans les cas extrêmes (sur entente préalable). Exple : absence complète de glande mammaire.

Des réponses aux questions que vous vous posez....

1 - Quest-ce que l'hypoplasie des seins ?

Un volume des seins insuffisamment développé par rapport à la morphologie de la patiente. Cela peut aussi être associé à une ptôse : poitrine tombante.

2 - A quel âge peut-on se faire opérer ?

À tout âge à partir de 18 ans. Une patiente mineure n’est normalement pas jugée apte à subir une augmentation mammaire esthétique. C’est praticable uniquement en cas d’hypoplasies sévères ou pour des reconstructions de seins tubéreux ou d’agénésies mammaires. Si l’opération est esthétique, pas de prise en charge par l’assurance maladie.

3 - En quoi consiste l'opération ?

L’intervention se propose d’accroître le volume d’une poitrine jugée trop petite grâce à l’implantation de prothèses. Les principes de base communs à tous les chirurgiens sont : les incisions cutanées (les voies aréolaires, la voie axillaire (dans l’aisselle), voie sous-mammaire). Puis mise en place des prothèses (2 positions possibles ; pré-musculaire ou en avant des muscles pectoraux, ou rétro-musculaires ou en arrière des muscles). Les gestes complémentaires sont : en cas de ptôse associée, on réduit l’enveloppe cutanée afin de faire remonter le sein (il y a alors des cicatrices autour de l’aréole plus importantes). Les drains et pansements : un petit drain peut être mis en place pour évacuer le sang autour des prothèses ; en fin d’intervention un pansement modelant est réalisé.

4 - J'ai peur avec tout ce qui se passe... De quoi sont faits les implants mammaires ?

Ils sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage. L’enveloppe est toujours constituée d’un élastomère de silicone. Mais le contenu diffère d’un implant à un autre : pré-rempli lorsque le le produit de remplissage a été incorporé en usine (gel ou sérum physiologique, actuellement c’est surtout du gel de silicone). La gamme des différents volumes est ici fixée par le fabricant. D’autres implants sont confectionnés par le chirurgien : il remplit l’enveloppe de sérum physiologique de son choix. La paroi des enveloppes est aujourd’hui beaucoup plus solide, empêchant la « transpiration » du gel vers l’extérieur, et ont une résistance à l’usure très supérieure ; les gels de silicone « cohésifs » limitent beaucoup le risque de se répandre en cas de rupture de l’enveloppe. Mais la nouvelle génération d’implants a aussi vue des améliorations des formes : en plus des classiques rondes, des implants « anatomiques » en forme de goutte d’eau plus ou moins hautes sont apparues.

5 - Comment ça se passe avant l'opération ?

Un interrogatoire suivi d’un examen attentif aura été réalisé par le chirurgien qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patiente un cas particulier (taille, poids, grossesses, allaitements, morphologie thoracique et mammaire, qualité de la peau, importance de la graisse et de la glande présente, musculature…). Une stratégie opératoire aura été convenue. Seront ainsi prédéterminés l’emplacement des cicatrices, le type et la taille des implants ainsi que leur positionnement par rapport au muscle (cf. plus loin). Un bilan pré-opératoire classique est à réaliser. L’arrêt du tabac est conseillé (il ralentit la cicatrisation), aucun médicament contenant de l’aspirine ne doit être pris dans les 10 jours précédant l’opération. Le médecin-anesthésiste est vu au plus tard 48 heures avant l’opération. On vous demande de rester à jeun au moins 6 heures avant l’opération.

6 - Quel type d'anesthésie pour ça ?

Anesthésie générale ou, dans de rares cas, locale approfondie par des tranquillisants. Une sortie le soir même est autorisée, dès le lendemain de l’intervention (l’entrée s’étant effectuée le matin et parfois la veille). Dans certains cas une sortie le jour même est possible. L’intervention peut durer entre 1 et 2 heures 30.

7 - J'appréhende les suite opératoires, pouvez vous me rassurer ?

Parfois douloureuses les premiers jours. Surtout si les implants sont des gros volumes et s’ils sont posés derrière les muscles. Un traitement antalgique sera prescrit pendant quelques jours. Da,s le meilleur des cas la patiente ressentira une forte sensation de tension. Gonflement et bleus, et gêne à l’élévation des bras sont fréquents. Le premier pansement est retiré après quelques jours. On le remplace par un pansement plus léger et un soutien-gorge est recommandé nuit et jour pendant quelques semaines. Les fils de suture doivent être résorbables, sinon ils sont retirés au bout de quelques jours. La convalescence et l’interruption d’activités de 5 à 10 jours est conseillée. Il faut attendre 1 à 2 mois pour reprendre une activité sportive.

8 - Quand peut-on être sûr d'un bon résultat ?

2 à 3 mois. Temps nécessaire pour que les seins aient retrouvé leur souplesse et pour que les prothèses se soient stabilisées. Le volume restera stable à long terme, indépendamment de la durée de vie des prothèses et sans variation de poids importante.

9 - Si le résultat n'est pas parfait quelles imperfections voit-on le plus souvent ?

Une asymétrie de volume résiduelle, une fermeté un peu trop grande, un aspect un peu artificiel (chez les patientes très maigres), la perceptibilité au toucher des implants (surtout s’ils sont gros et si la peau couverture tissulaire est faible), l’aggravation d’une ptôse mammaire (là aussi en cas de gros volumes).

10 - Pourrai-je allaiter si j'ai un enfant après ?

Grossesse et allaitement sont envisageables après cette chirurgie. Mais seulement au moins 6 mois après.

11 - On m'a parlé de possibles maladies auto-immunes ou de cancer après la pose d'implants, est-ce vrai ?

De très nombreux travaux scientifiques ont apporté la preuve qu’il n’y a pas plus de risque de survenue de ces maladies chez une patiente opérée que chez les autres femmes. Et pas de risque spécifique à la survenue d’un cancer du sein. Mais lors de dépistages futurs il vous faudra préciser que vous avez des implants : des techniques adaptées d’exploration doivent alors être employées.

12 - Quelle est la durée de vie des implants ?

Même si on peut voir certaines patientes conserver leurs implants plusieurs décennies sans modification majeure, il ne faut pas considérer la mise en place de prothèses mammaires comme quelque chose de définitif «à vie». Ainsi, une patiente porteuse d’implants peut s’attendre à devoir un jour remplacer ses prothèses afin que l’effet bénéfique soit maintenu. Les implants, quels qu’ils soient, ont une espérance de vie incertaine qu’il est impossible d’estimer précisément puisqu’elle dépend de phénomènes d’usure de rapidité variable. La durée de vie des implants ne peut donc en aucun cas être garantie. Il faut noter toutefois que les implants de nouvelle génération ont fait de gros progrès en terme de résistance et de fiabilité. A partir de la dixième année, il faudra se poser la question du changement de prothèses si apparaît une modification de consistance.

13 - Dois-je me surveiller après la pose d'implants ?

Il est essentiel de se soumettre aux visites de contrôle prévues par votre chirurgien dans les semaines puis les mois qui suivent l’implantation. Ultérieurement, la présence des implants ne soustrait pas à la surveillance médicale habituelle (suivi gynécologique et dépistage du cancer du sein), même si elle ne nécessite pas de faire réaliser des examens en plus de ceux liés à cette surveillance. Il est pour autant indispensable de spécifier aux différents médecins intervenant que vous êtes porteuse de prothèses mammaires. Une consultation de surveillance, spécifique aux implants, auprès de votre chirurgien plasticien est conseillée tous les deux à trois ans, mais, en dehors de ce suivi, il est surtout fondamental de venir consulter dès qu’une modification d’un ou des deux seins est détectée ou après un traumatisme violent.

14 - Quelles complications puis-je craindre si je me fais opérer ?

Pour les risques liés à l’anesthésie, les progrès considérables effectués dans ce domaine depuis 20 ans font que ces risques sont pour ainsi dire négligeables. Et le médecin-anesthésiste aura pris soin de vous parler avant pour vous dire quels sont-ils. Rarement, pour ce qui est du geste chirurgical, voit-on des cas d’hématomes (accumulation de sang autour de la prothèse, précoce, pouvant être corrigé tout de suite au bloc opératoire), d’épanchement séreux (qui disparaît spontanément), d’infection (qui nécessite une reprise opératoire), de nécrose cutanée, d’anomalies de cicatrisation, d’altération de la sensibilité, de galactorrhée/épanchements lactés (très rares), de pneumothorax (très rares aussi). Les complications spécifiquement liées aux implants sont : formation de plis ou aspects de vagues (surtout chez des patientes minces), coques, rupture, malposition, rotation, déformation de la paroi thoracique, sérome tardif péri-prothétique.

Un volume des seins insuffisamment développé par rapport à la morphologie de la patiente. Cela peut aussi être associé à une ptôse : poitrine tombante.

À tout âge à partir de 18 ans. Une patiente mineure n’est normalement pas jugée apte à subir une augmentation mammaire esthétique. C’est praticable uniquement en cas d’hypoplasies sévères ou pour des reconstructions de seins tubéreux ou d’agénésies mammaires. Si l’opération est esthétique, pas de prise en charge par l’assurance maladie.

L’intervention se propose d’accroître le volume d’une poitrine jugée trop petite grâce à l’implantation de prothèses. Les principes de base communs à tous les chirurgiens sont : les incisions cutanées (les voies aréolaires, la voie axillaire (dans l’aisselle), voie sous-mammaire). Puis mise en place des prothèses (2 positions possibles ; pré-musculaire ou en avant des muscles pectoraux, ou rétro-musculaires ou en arrière des muscles). Les gestes complémentaires sont : en cas de ptôse associée, on réduit l’enveloppe cutanée afin de faire remonter le sein (il y a alors des cicatrices autour de l’aréole plus importantes). Les drains et pansements : un petit drain peut être mis en place pour évacuer le sang autour des prothèses ; en fin d’intervention un pansement modelant est réalisé.

Ils sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage. L’enveloppe est toujours constituée d’un élastomère de silicone. Mais le contenu diffère d’un implant à un autre : pré-rempli lorsque le le produit de remplissage a été incorporé en usine (gel ou sérum physiologique, actuellement c’est surtout du gel de silicone). La gamme des différents volumes est ici fixée par le fabricant. D’autres implants sont confectionnés par le chirurgien : il remplit l’enveloppe de sérum physiologique de son choix. La paroi des enveloppes est aujourd’hui beaucoup plus solide, empêchant la « transpiration » du gel vers l’extérieur, et ont une résistance à l’usure très supérieure ; les gels de silicone « cohésifs » limitent beaucoup le risque de se répandre en cas de rupture de l’enveloppe. Mais la nouvelle génération d’implants a aussi vue des améliorations des formes : en plus des classiques rondes, des implants « anatomiques » en forme de goutte d’eau plus ou moins hautes sont apparues.

Un interrogatoire suivi d’un examen attentif aura été réalisé par le chirurgien qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patiente un cas particulier (taille, poids, grossesses, allaitements, morphologie thoracique et mammaire, qualité de la peau, importance de la graisse et de la glande présente, musculature…). Une stratégie opératoire aura été convenue. Seront ainsi prédéterminés l’emplacement des cicatrices, le type et la taille des implants ainsi que leur positionnement par rapport au muscle (cf. plus loin). Un bilan pré-opératoire classique est à réaliser. L’arrêt du tabac est conseillé (il ralentit la cicatrisation), aucun médicament contenant de l’aspirine ne doit être pris dans les 10 jours précédant l’opération. Le médecin-anesthésiste est vu au plus tard 48 heures avant l’opération. On vous demande de rester à jeun au moins 6 heures avant l’opération.

Anesthésie générale ou, dans de rares cas, locale approfondie par des tranquillisants. Une sortie le soir même est autorisée, dès le lendemain de l’intervention (l’entrée s’étant effectuée le matin et parfois la veille). Dans certains cas une sortie le jour même est possible. L’intervention peut durer entre 1 et 2 heures 30.

Parfois douloureuses les premiers jours. Surtout si les implants sont des gros volumes et s’ils sont posés derrière les muscles. Un traitement antalgique sera prescrit pendant quelques jours. Da,s le meilleur des cas la patiente ressentira une forte sensation de tension. Gonflement et bleus, et gêne à l’élévation des bras sont fréquents. Le premier pansement est retiré après quelques jours. On le remplace par un pansement plus léger et un soutien-gorge est recommandé nuit et jour pendant quelques semaines. Les fils de suture doivent être résorbables, sinon ils sont retirés au bout de quelques jours. La convalescence et l’interruption d’activités de 5 à 10 jours est conseillée. Il faut attendre 1 à 2 mois pour reprendre une activité sportive.

2 à 3 mois. Temps nécessaire pour que les seins aient retrouvé leur souplesse et pour que les prothèses se soient stabilisées. Le volume restera stable à long terme, indépendamment de la durée de vie des prothèses et sans variation de poids importante.

Une asymétrie de volume résiduelle, une fermeté un peu trop grande, un aspect un peu artificiel (chez les patientes très maigres), la perceptibilité au toucher des implants (surtout s’ils sont gros et si la peau couverture tissulaire est faible), l’aggravation d’une ptôse mammaire (là aussi en cas de gros volumes).

Grossesse et allaitement sont envisageables après cette chirurgie. Mais seulement au moins 6 mois après.

De très nombreux travaux scientifiques ont apporté la preuve qu’il n’y a pas plus de risque de survenue de ces maladies chez une patiente opérée que chez les autres femmes. Et pas de risque spécifique à la survenue d’un cancer du sein. Mais lors de dépistages futurs il vous faudra préciser que vous avez des implants : des techniques adaptées d’exploration doivent alors être employées.

Même si on peut voir certaines patientes conserver leurs implants plusieurs décennies sans modification majeure, il ne faut pas considérer la mise en place de prothèses mammaires comme quelque chose de définitif «à vie». Ainsi, une patiente porteuse d’implants peut s’attendre à devoir un jour remplacer ses prothèses afin que l’effet bénéfique soit maintenu. Les implants, quels qu’ils soient, ont une espérance de vie incertaine qu’il est impossible d’estimer précisément puisqu’elle dépend de phénomènes d’usure de rapidité variable. La durée de vie des implants ne peut donc en aucun cas être garantie. Il faut noter toutefois que les implants de nouvelle génération ont fait de gros progrès en terme de résistance et de fiabilité. A partir de la dixième année, il faudra se poser la question du changement de prothèses si apparaît une modification de consistance.

Il est essentiel de se soumettre aux visites de contrôle prévues par votre chirurgien dans les semaines puis les mois qui suivent l’implantation. Ultérieurement, la présence des implants ne soustrait pas à la surveillance médicale habituelle (suivi gynécologique et dépistage du cancer du sein), même si elle ne nécessite pas de faire réaliser des examens en plus de ceux liés à cette surveillance. Il est pour autant indispensable de spécifier aux différents médecins intervenant que vous êtes porteuse de prothèses mammaires. Une consultation de surveillance, spécifique aux implants, auprès de votre chirurgien plasticien est conseillée tous les deux à trois ans, mais, en dehors de ce suivi, il est surtout fondamental de venir consulter dès qu’une modification d’un ou des deux seins est détectée ou après un traumatisme violent.

Pour les risques liés à l’anesthésie, les progrès considérables effectués dans ce domaine depuis 20 ans font que ces risques sont pour ainsi dire négligeables. Et le médecin-anesthésiste aura pris soin de vous parler avant pour vous dire quels sont-ils. Rarement, pour ce qui est du geste chirurgical, voit-on des cas d’hématomes (accumulation de sang autour de la prothèse, précoce, pouvant être corrigé tout de suite au bloc opératoire), d’épanchement séreux (qui disparaît spontanément), d’infection (qui nécessite une reprise opératoire), de nécrose cutanée, d’anomalies de cicatrisation, d’altération de la sensibilité, de galactorrhée/épanchements lactés (très rares), de pneumothorax (très rares aussi). Les complications spécifiquement liées aux implants sont : formation de plis ou aspects de vagues (surtout chez des patientes minces), coques, rupture, malposition, rotation, déformation de la paroi thoracique, sérome tardif péri-prothétique.

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